lundi 26 février 2018

Jeu de piste à Limousis

Carrière de Limousis
TPST et ES 8h
Jean-Mi et Sylvain (SCA), Guillaume, Marie, Michel, Dominique (SCM), Elodie, Sébastien, Jean-Luc, Henri, Etienne, Laurent, Pierre, Daniel, Alain (SCA), François (MJCN), Gilles (Limousis).

Très belle initiative de Gilles (maire de Limousis) et d'Etienne dont vous pouvez consulter le compte-rendu explicatif ici.

En ce qui concerne Jean-Missette et moi-même, visite des différents trous le matin. On ne sait pas vraiment ce qui excite le plus Jean-Mi : les cailloux qui dégringolent de plusieurs dizaines de mètres dans le trou du bas, ou le forêt coincé dans le trou du spit, qu'il s'est mis en tête de déloger.

Après un repas bien arrosé, nous nous attaquons, accompagné de Guillaume T, au rétrécissement  qui obstrue la galerie terminale du trou du sable.
Désob compliquée dans cette roche gréseuse entrecoupée de couches d'argile mais 3 pailles plus tard, tout estomac rentré, nous débouchons sur la suite.
Certes, on s'y tient debout, mais la galerie ne fait que trois mètre de plus. Au plafond, une nouvelle cheminée bouchée de 5 m.
C'est pas par ici...

Sortie vers 17 h, pour une journée variée et bien agréable.


ça cogite dur...

sortie d'hibernation

Gruyère calcaire





mardi 20 février 2018

Initiation ou bizutage ?

Trou Béranger
Emile, Sylvain
TPST 3h

Comment tester la motivation d'un potentiel futur spéléo? Certainement pas en l'emmenant au fond de Cabrespine mais par exemple en le traînant dans les recoins cachés de Béranger, dans la taupinière JMarie.

Il y en effet bien longtemps que je n'étais pas ressorti dans un tel état, et la petite sortie/ballade pour occuper l'après midi et initier Emile aux joies de la désob s'est vite transformée en bain de boue, pour le plus grand bonheur de ce dernier !

Le remplissage du point bas annonce la couleur. 30 cm de fond sur près d'un mètre cinquante à franchir, et rien pour vider... Dans ce sens, ça passe encore à peu près à sec.

2- 3 m plus loin, nous arrivons sur le point terminal, à moitié comblé de boue gluante. On dirait que le dernier visiteur n'a pas laissé l'endroit très propre, à moins que toute cette glaise n'ait glissé après son départ...

En tendant l'oreille on entend effectivement très nettement le ronflement de l'aspiration terminale, provenant d'un orifice presque entièrement comblé. Emile attaque en pointe et m'envoie les boulettes que je ne peux que stocker dans le point bas, ce qui fait inexorablement remonter le niveau d'eau.
 
Plus on creuse et plus la boue devient visqueuse et collante. Impossible de détacher les doigts entre eux et il me faut parfois avoir recours au burin pour décoller la massette simplement posée au sol !

L'ouverture du trou met évidemment fin au ronflement en même temps qu'il accélère très nettement l'aspiration. Après dégagement maximal, on se retrouve face à un conduit ovale horizontal de 30 cm de large pour 20 de haut. Difficile de voir plus loin mais le remplissage d'argile au sol n'est pas loin du plafond, et il me semble percevoir un autre bruit de turbine plus loin.

Après une longue hésitation, quant à la crainte de pourrir le matos, je me hasarde tout de même à tenter un trou dans une lame au sol qui empêche de creuser davantage. Bien mal m'en a pris...avec l'état de mes mains, avec ou sans gants, je suis incapable de tourner le mandrin de la perfo pour enclencher la mèche ! Pas de trou, et le matos est bien pourri...

Le retour est épique, puisque après remplissage, le point bas l'est désormais beaucoup moins, mais la vasque toujours aussi profonde et le kit pèse un âne mort. Nous ressortons dans un état lamentable...

Conclusions sur la suite : Il faut 3 gus pour dégager les lieux, un bidon étanche pour assécher le point bas, un piochon pour creuser l'argile et une batterie de chiffons propres pour serrer le mandrin !