samedi 30 septembre 2017

Canonade automnale

Samedi 30 septembre
Kondalé
JMichel  et JMarie
TPST : 8h30

Descente au fond le carquois plein de pailles.
L'on fait bien un demi tour dans le puits, les 2 départs attaqués (en haut et en bas sont plein est)
Les 2 salles vues par Sylvain sont du bon coté..... mais sans courant d'air en haut.
En bas ça descend.
Nous enchainons les pailles avec des résultats variant du bof au mouais !
J'en ai coupée une, trop longue,  avec les dents qui a finalement foiré complètement (ça faisait longtemps).
Un ressaut de 1.2m est descendu, la suite est très étroite.
Accus vidés, nous remontons en ajoutant un amarrage en tête de puits + quelques grands coups de massette dans les étroitures.
En passant nous retirons partiellement les lignes interphone et 220.
Bon courant d'air à la remontée.

dimanche 24 septembre 2017

Cà se complique au Kondalé


Dimanche 24/09/2017
Sylvain en solo
TPST : 4 h


N'ayant pu accompagner Guillaume et Jean-mi hier (compte-rendu à venir), je profite d'une fin d'après-midi un peu tranquille et chaude pour aller revoir tranquillement la zone des puits du Kondalé.

J'arrive un peu avant 16 h chez JC pour récupérer le matos que j'ai demandé à Jean-mi de me laisser.
Première observation, le matos de tir ne semble pour certains englober ni bouradous, ni batterie ou pile pour déclencher. Mais comme je suis organisé et prévoyant, j'ai pris çà avec moi ...

Deuxième observation. Je ne sais par quel accu est chargé ou pas, ou les 2, ou aucu.... Mais comme je suis fort et courageux, je prends les 2...

Troisième observation. Notre chef du bureau d'étude a cru bon de troquer un carton de rouge pour une mèche en 10 de 60 cm de long. Je n'ai personnellement pas compris l'intérêt de la chose si les pailles font toujours la même longueur. Mais surtout, cette mèche est si bien rangée dans son carquois qu'il est impossible de l'en sortir, coincée qu'elle est par le bourroir protubérant. Après de multiples tentatives en tous genres, le bout du carquois rend l'âme. La mèche sort du coup beaucoup plus facilement...surtout celle de 8 qui s'est fait la malle au retour et qu'un visiteur attentif n'aura surement aucun mal à retrouver... en cherchant bien ...

Prêt à rentrer dans le trou, j'ai la lucidité de m'apercevoir que j'ai oublié mon torse à la voiture. Je suis bon pour un aller retour de plus sous un soleil de plomb !

Une fois aux puits, je m'attarde d'abord au méandre du fractio, entamé par Jean-Marie et poursuivi hier par Guillaume et Jean-Mi. Courant d'air aspirant assez net mais moindre semble t-il qu'en haut du puits dans le passage étroit. Pas mal de boulot pour élargir un passage très étroit de 80 cm de long. Derrière, çà semble s'agrandir et avec un bon écho... mais comme je n'ai jamais rien compris à la chose ...

Je prends tout le matos (y compris la ligne attachée tout en haut et qui m'oblige à remonter !) et rejoins le point bas qui résiste vaillamment à tous les assauts.

Je décide d'élargir le passage étroit afin d'être plus à l'aise pour la suite.

Premier trou en 8. Je tente d'y fourrer la cordeau-paille mais le grossier renflement qui relie les 2 refuse de passer ... J'y parviens en forçant mais impossible d'aller plus loin. Je retire tant bien que mal l'objet, maudissant son concepteur ...
Je me replie sur une paille simple qui du coup a un effet nul, si ce n'est de fissurer légèrement la paroi.
J'agrandis alors en 10 et l'effet est de suite plus conséquent. Une bonne partie du rocher se détache, mais toujours pas jusqu'au bout.

Plus qu'une paille en 8 ! Je retente ma chance en pointe en réutilisant un trou sans doute réalisé par l'équipe du samedi, plutôt bien placé, car pas facile de ne pas traverser dans ce méandre tourmenté.
Le résultat est d'étonnant ! D'abord un petit pet de lapin, suivi d'un long crissement ! Je me prends à imaginer les blocs qui tombent (mais sur quoi pour faire un tel bruit ?) puis me souviens avoir déjà entendu ce bruit de pet foireux au Mystère.
Avis aux suivants, qui seraient tenté de percer ce trou... Dieu sait ce qu'il s'y trouve au fond.

Toujours bredouille et à court de munitions, je m'excite à la massette sur une arche de 3 cm d'épaisseur qui nous empêche de voir la suite et de savoir ou percer. En m'asseyant plus confortablement et en prenant un peu de hauteur, je passe par hasard ma lumière dans une lucarnette située du côté opposé au chemin visé et découvre un volume conséquent au delà d'une paroi d'une trentaine de centimètres seulement !
J'imagine alors qu'il s'agit de la salle en bas du puit, celle là même ou sont encore mes pieds, mais que nenni, pas de lumière sur mes pieds, et pas d'accès non plus par l'autre côté du fond de puit qui sert désormais d'urinoir (petit aparté pour conseiller vivement aux malades de la prostate de se soulager avant ou après (surtout pour une sortie courte!) mais d'éviter autant que possible de se vider dans ce cul de basse fosse. L'odeur qui régnait à mon arrivée a failli me faire remonter illico...).

J'attaque la remontée à 19 h. En arrivant près du fractio, je remarque un méandre partant dans la direction opposé, gardé par des barreaux de calcite. La massette géante y fait des merveilles et je parviens à m'y glisser. La suite est encore défendue par un piton de roche molle qu'un homme aux bras courts pourrait aisément dégager. Derrière, c'est plus grand et c'est surtout la première petite salle véritablement concrétionnée du réseau.
Sans doute bouchée, mais il faudra y accéder pour s'en assurer.

A 19h20, je me mets définitivement en route et sort 35 min plus tard d'un trou qui commence vraiment à se mériter...

Le constat est le suivant.
Les deux méandres (celui du fractio et celui du point bas) partent tous les 2 dans la même direction, vers le Nord-Est, soit vers le réseau de Cabres et communiquent surement tôt ou tard.

Le courant d'air semble plus important dans celui du haut, mais moins fort que dans Macron, avec une probable dispersion en divers points.

Il va falloir employer les grands moyens pour forcer le verrou du bas et se poser la question de la jonction avec la salle aperçue, qui ne doit être séparée de la salle du bas de puits que par une mince paroi.

Le côté positif, c'est qu'il y a du boulot pour 4 ! Deux équipes de 2 ou Jean-Michel...  et les autres ...

L'affaire se complique

Samedi 23 septembre
Kondalé
JM E, Guillaume
TPST : 5h

Descente au fond, une paille en 10 renforcée dans un trou très ambitieux de Guillaume.
Résultat un formidable canon ....
Remontée jusqu'au départ gratté par Jean Marie, 5 m sous la tète de puits.
Après quelques grands coups de masse nous passons, par dessus, dans la "chambre".
Le courant d'air est faible (comme au fond), un méandre de 1 m de haut sur 15cm de large part  à l'horizontale avec vue sur 2 m ???
A l'opposé, il y en a un autre qui a l'air de tourner à 180° pour rejoindre le précédent ??
Pour fixer les idées nous plaçons 2 pailles successives qui permettent de gagner 1 petit mètre .
Pris par le temps nous remontons sans agrandir les passages emmerdants.

lundi 18 septembre 2017

Sous les pavés. Enfin la suite !

SOUS LES PAVES

Vendredi 15 Septembre
Kondalé trassanel
Guillaume, Jean Marie
TPST : 7 heures

Guillaume doit sortir tôt. On rentre sous terre vers 10 heures pour reprendre le chantier. Ca avancera un peu et je finirai l’après midi à Béranger.
Guillaume enchaîne les pailles. Le verrou ne tarde pas à s’écarter et lui permet le passage. Mais ce n’est pas aussi grand que prévu. Il essaie de se retourner et… se coince. C’est la première fois que je l’entends dire « je suis bloqué ». Heureusement il est patient et finit par s’extraire en geignant longuement.
Retour de face pour un agrandissement latéral.
Je le remplace en pointe. Toute la paroi droite est venue en un seul bloc. Je taperai pendant plus d’une heure avant-bras plié sous les côtes. Mais peu à peu j’ai plus de place et blocs et gamates s’évacuent en un train d’enfer. Une faille se devine sous la paroi droite. Quelques graviers s’y glissent : tic, tic …. TOC. Plusieurs mètres !
Je redouble mes coups de masse. Enfin le méandre est pénétrable sur 2 à 3 mètres devant moi à l’horizontale. J’avance, couché. La faille à droite n’est ouverte que sur une dizaine de cms de haut. Impossible de voir mais les cailloux chutent bien. En fond de méandre elle s’élargit et me permet enfin de voir la suite ; ressaut pénétrable suivi d’un grand noir. Je martèle la lèvre qui s’éclate suffisamment pour me laisser descendre mais c’est étroit et je ne sais pas comment m’arrêter sur le ressaut. Guillaume me rejoint (croisement kamasutresque) et me stimule. Je descends et ce qu’on espérait depuis 3 ans est devant moi : un ressaut de 1 mètre suivi d’un puits de 6 mètres donnant sur un autre dont on ne voit pas le fond ! Guillaume ressort (c’était l’heure) mais on décide de rameuter tout le monde et de revenir dans la soirée (je ne suis pas libre ce WE et Sylvain non plus). Je reste pour élargir l’accès au ressaut et mettre un coup au passage malcommode (même après cet élargissement il reste pénible). Je ressors vers 17 heures en oubliant de me longer au dessus du P10… adrénaline ?


ENFIN LA SUITE !

Vendredi 15 Septembre
Kondalé trassanel
Guillaume, Jean Marie, Sylvain, Jean Michel, Jean Claude, Philippe, Claire + Laurent
TPST : 4 heures

Guillaume s’est chargé des transmissions. Claire nous rejoint au PC suivi de Philippe et de Jean Michel qui amène le matos (ça fait longtemps qu’on ne prend plus cordes et amarrages). Nous partons accompagnés de Jean Claude vers 19 heures. Sylvain nous rejoint un peu plus tard au fond avec Guillaume et un nouveau venu, Laurent, plus habitué à l’escalade et au canyon mais qui s'adapte parfaitement.
Jean Mi équipe P6 fractio, P14 puis arrêt sur méandre ventilé. Philippe, JClaude et Claire remontent. Je les rejoins aux voitures, bien cuit. Le reste de l’équipe vide l’acu et les dernières pailles sur le méandre. On se retrouve à Trassanel vers minuit devant une table improvisée et largement arrosée, du Minervois au Cidre Breton !
Coucher à 3 heures ...

Plusieurs points positifs :
Le puits est magnifique
On est enfin sorti des tubes ; Macron et Malcommode c’est fini (peut être pour en trouver un autre) 
On est enfin dans du calcaire massif, bien noir, bien pur.


Seul bémol : on se dirige droit sur Cabrespine. Il n’y a plus qu’à espérer de croiser un fossile au niveau Capdeville / Vieux Concrétionné.

lundi 11 septembre 2017

Changement de calibre N°2

Samedi 9 septembre
Kondalé
Clan Briffon au complet : Claire + Pierre +Jean Marie
Guillame, Jean Michel
Passage de Sylvain dans l’après midi
TPST : 8h

Macron est franchi définitivement, mais la suite n'est toujours pas pour les faignants !

Après un ressaut sub-vertical de quelques mètres, l'on peut se tenir debout à  4 ou 5 ...
Ce sera la salle à manger.



La suite part en méandre et se pince rapidement.
Les Briffon matent le fond et ressortent en vidant au passage quelques gamates par pure politesse.

Suite au tube "Macron" , le tube "Malcommode"


Jean Marie reste avec nous.
Nous enchainons une dizaine de pailles avec des résultats allant de l'honorable jusqu'au pas mal du tout.
Il faudra mettre au point une échelle, type Richter, pour les pêts en spéléo.

 Une proposition:

0   la paille fuse ou canonne.                                                                     tir foireux
1   roche plus ou moins fissurée, quasiment pas de déblais                      pêt de lapin
2   demi longueur de mèche, pas de quoi remplir une gamate complète  petit tir
3   mèche complète, 2 à 3 gamates                                                            tir honorable
4   2 longueur de mèches, en avant les gamates !                                     beau pêt
5   nous approchons du m3                                                                        formidable
6   éboulement de la planète                                                                      courage fuyons

Le courant d'air faible le matin, se renforce mollement, mais les gaz sont rapidement évacués.
Les pailles en 10 sont plus puissantes.
Le calibre du méandre se rapproche de celui d'avant le P12....

JMichel creuse en pointe

5 m de première arrêt sur un verrou bien entamé par 3 pailles.
Il sautera à la prochaine sortie.
La suite n'est pas grande, mais pas trop étroite non plus.








mardi 5 septembre 2017

Macron c'est fini. La courbe s'infléchit !

Lundi 4 Septembre 2017
Kondalé, Trassanel
Guillaume, Jean Marie
TPST : 7 heures

Enfin, depuis 5 ans qu'on attendait ça ! Un mandat !  Pas 5 mais plutôt 3. Mais ça a semblé tellement long. Ce tunnel avec tous nos déboires. Et quand ça marchait bien : des gamates à tirer sur plusieurs dizaines de mètres. 1000 gamates !
Arrivés vers 10 heures, rentrée scolaire oblige, nous attaquons le vidage du dernier tir. Comme l'avait dit Guillaume le volume est conséquent. Les gamates s'enchaînent (plusieurs dizaines pour 2 trous). Plus on dégage plus il faut se baisser, couché sur le ventre, la tête en bas. Le dernier tronçon de tunnel est parfaitement lisse, incliné de quelques degrés, suffisamment pour avoir la tête qui gonfle et le teint qui vire à l'aubergine. Le casque tu oublies ou alors le menton ne décolle pas du sol. Je l'ai posé devant pour l'éclairage d'ambiance et travaillé à la frontale. Du coup il a bien failli faire de la première sans moi à travers l'orifice qui se dessine sous les blocs. Une vraie désob à la parisienne !
La cuvette crée par le tir commence à se dégager mais le bord droit empêche d'y pénétrer à l'aise. Guillaume se charge de la paille, si on peut dire. Le bruit de canon ne laisse aucun doute : sanglier ou chevreuil mais rien à espérer pour le dégagement. Effectivement il a été un peu trop gourmand. Ces jeunes...
Je m'y colle et là le bruit annonce une avalanche de pierraille. L'expérience !!! Ou plutôt le fait de tenter en second ?
Du coup Guillaume peut se retourner dans la cuvette et le train infernal des gamates reprend. En fin de journée le retournement est possible. Je pense ne pas pouvoir passer (en fait il parait que c'est pas si étroit que ça). Guillaume passe... Ho, rien d'extraordinaire : 2 mètres de première, les premiers dans cette cavité. Il n'y a pas de quoi dire "venez voir" mais une faille verticale fait suite à Macron. Impénétrable. Alors pourquoi tant de satisfaction ? Parce que enfin on pourra laisser les blocs se coincer au fond de la faille sans avoir à les gamater. On se satisfait comme on peut.
Le courant d'air aspirant a été régulier pendant toute la journée.

Autres sujet de satisfaction : France Luxembourg au stadium la veille au soir. Je sais que spéléo et foot font rarement bon ménage, mais j'assume. Des drapeaux français sont distribués. Le rapport ? Regardez bien :


Vous ne voyez rien ?

Le support ?


Exactement de quoi accueillir un tronçon de bleu ! 


Le diamètre que je cherche depuis quelques mois. Du coup avec Pierre on rafle tous les drapeaux abandonnés ! Ca va détonner ! Plus que le match !




vendredi 1 septembre 2017

Le feu et la colère

Comme dit l'autre, le copain de Mikey.
Les dernières gamates de sables sont sorties et la désob reprend avec de gros moyens.

samedi 26 Aout Kondalé Trassanel
Guillaume, Sylvain, Jean Marie
TPST : 8 heures

Le dernier tir de notre dernière sortie a donné des résultats corrects. Reprise du calibrage avec 2 opérations conséquentes, correctes également. 
En attendant que Guillaume perce, Sylvain récure complètement la Grande Salle. Au fond de la galerie de gauche (dite de Jean Michel) il essaie de casser une lame, avec le pied de biche au bout du bras tendu. Bong, bong ... Je trouve le bruit curieux et jette un oeil. En fait ce n'est pas une lame mais la gamate bleue qui avait disparu lors de la crue. Impossible de l'extraire. Ca donne une idée de la pression qu'il y a du avoir... 
Poursuivant le nettoyage de la Grande Faille on aperçoit le fond de la gamate bleue. La jonction entre les deux conduits, suspectée en jetant des cailloux,  est donc bien retrouvée.
Sur le front de taille il reste un gros quart supérieur gauche. Une paille devrait suffire. Sylvain repart. Avec Guillaume nous allons vérifier le résultat. Qui dépasse nos espérances. Le quart en questions a disparu et le plafond est tombé sur près d'un mètre. Courant d'air abondant toute la journée. Le plus souvent aspirant. Parfois alterné et les gaz aspirés ne sont jamais revenus lors des alternances même proche du tir. 


jeudi 31 Aout Kondalé Trassanel
Guillaume, Pierre, Jean Marie
TPST : 9 heures

Pas beaucoup d'air pendant toute la journée (15° à l'extérieur) mais les gaz ne nous ont jamais gêné. 
Gamatage des débris jusqu'à la base du P12, non P10, ou même 8 depuis qu'on entasse.
Les pailles sont assez efficaces. Guillaume arrive enfin à passer le verrou. Devant le sol lisse continue à descendre sur un petit mêtre. Au delà le conduit est en partie obstrué par du sable et des petits blocs. Bien dressés, ils ne semblent pas avoir été couchés par le courant. Par contre à gauche on a le plaisir de retrouver la Grande Faille, que Sylvain avait cru apercevoir la semaine dernière. Profonde de la longueur d'un bras et qui file en se creusant, bien parallèle à la galerie (triangle de 40 cm de coté pour cette dernière). L'eau semble être partie en totalité dans la faille. Nous supputons que cette faille va fragiliser le sol qui ne fonctionnera plus comme une conduite forcée. Deux trous en position "malcommode". Notre hypothèse est bien vérifiée. Il y a une belle quantité de blocs à évacuer. A suivre...