mercredi 31 mai 2017

Le vent se lève...

Lundi 29 mai
Trou de Béranger Trassanel
Jean Marie
TPST 8 heures

Je profite de ce jour ou personne n'est libre pour revenir au passage du Pomélos. Ou il n'y a de la place que pour un actif (voir épisodes précédents).
J'ai bien préparé mon matos la veille et je pense avoir tout pris. Merde ! J'ai oublié l'appareil photo, ce qui n'est pas grave mais surtout la frontale de secours qui y était fixée. J'y vais ? J'y vais pas ? Je dois pouvoir ressortir sans lumière mais ça va être chaud. Bon tant pis, la scurion est fiable et au pire JClaude viendra me chercher.
Sur le chantier : à peine quelques litres d'eau, vite évacués. J'attaque la paroi au burin/massette. Remake de "la roulette minervoise" coincé dans le bas du conduit, massette et burin en l'air sans trop savoir à quel moment le blocas va me tomber sur le nez. Une paille tonne avec un bruit caractéristique de chassepot. Rien à faire : une cloison de 15cm de haut sur 10 de large sépare verticalement les deux orifices supérieurs et rigidifie l'ensemble. Je reprends à massette/ burin, la tête dans le conduit dans une position pour le moins inconfortable. Soudain un vrombissement me fait sursauter. Le bruit s'estompe quelques minutes après. Je suis sur que le conduit perce à la surface et qu'un avion survole la vallée. A moins d'avoir rêvé ?
Le pilier finit par céder et le travail devient bien plus efficace. Le courant d'air s'est renforcé. J'entends les critiques : "c'est normal, tu as vu comme c'est étroit !". Le bruit est revenu et il ne disparaîtra plus, signant cette fois j'en suis sûr un rétrécissement un peu plus loin ("c'est normal... étroit comme c'est...").
Je reviens dans la salle reprendre des forces. Et M... j'ai oublié les sandwiches. Il ne reste plus qu'à me faire la soupe chinoise. Et reM. j'ai oublié l'eau... La soupe chinoise sèche c'est pas mauvais mais ça n'hydrate pas des masses !
Reprise de la démolition. De ce coté là tout s'enchaîne à merveille. Paille sur paille, plus un gros dégagement. Les gaz filent en quelques minutes. Le mur baisse. Derrière je peux enfin voir la suite : ça descend, étroit. Quelques cailloux coincés et derrière un peu de noir !
A cour de munition je remonte vers 17 heures et me change près de la stèle. Soudain le vrombissement revient. Là je commence à me poser des questions, déshydratation ? Un petit moment d'inquiétude. Et un VTT apparaît descendant à toute vitesse le chemin supérieur venant du ruisseau, emportant avec lui le bruit qui m'a un instant fait douter.
Halte à Trassanel ou JClaude a installé la tireuse à bière. Bienvenue après 8 heures de désob sans boire. 
Il reste du boulot, plus facile maintenant. On ne peut pas laisser ce conduit descendant et très ventilé. A suivre...

dimanche 28 mai 2017

Explo Film Festival 2017

24 au 28 Mai
Claire, Jean Marie
Ax les Thermes

Retour au festival d'Ax pour le 10° anniversaire.
Meilleure organisation : il n'y a des projections que le soir ce qui laisse la journée pour randonner.
Excellente programmation avec des films de niveau international et toujours la présence d'un membre de l'équipe ou du réalisateur pour présenter et discuter avec le public.

http://explos-festival.com/

Et pour Sylvain ; un défi à relever :

https://www.youtube.com/channel/UC6tW0H7MXewVgvrLDIz5fdA


dimanche 14 mai 2017

1000 gamattes III

Kondalé
JM et JM, Sylvain
TPST ; 7h

Rendez-vous à 8h30 au polit-bureau de Trassanel pour un tour d'horizon analytico-critique des perspectives politiques des hauts cantons méridionaux de la Montagne Noire dans l'optique des prochaines législatives.
J'en ai profité pour faire une livraison de rosé.
Une heure plus tard nous sommes au fond du trou, au pied du mur de sacs de sable, dans une atmosphère délétère et miasmatique.
Aucun courant d'air,  le conduit  est étoupé par des tonnes de sable  !!
Miles gamattes,
"aux âmes bien nées, l’ardeur ne faiblit pas avec le nombre des années ! "
Nous nous mettons en marche !
Après avoir remonté 4 ou 5 bidons d'eau pour assécher le conduit, le manège infernal des barquettes se met en place jusqu’à l’épuisement total des troupes.
La pseudo salle est atteinte et traversée,
le sol est remonté d'un mètre.
Le petit méandre qui part à gauche, est obstrué en partie, mais la vidange finale a recreusé le remplissage.
La "faille" qui coupait la salle est complètement bouchée ainsi que les 6 m de boyaux que nous avions élargis plus a droite.
La voie est tracée, il faut attaquer le méandre de gauche.
Mes camarades pensent au contraire, qu'il vaut mieux désensabler le cul de sac !
Les bras m'en tombent !
Perclus de crampes des membres supérieurs, j'ai du mal à remonter le puits.

Journée historique au Vercors

WE du 8 mai
Claire, Sylvain, Isa, Jean Michel, Jean Marie et Florence, Héléna, Emile, Noël, Chantal
Méaudre en Vercors
TPST : 5 heures à le Dent de Crolles (6 participants) ; 8 heures au Gournier (10 participants)


Il n'échappera à personne l'événement historique survenu ce dimanche 7 Mai : 
l'ouverture de la première bouteille de la cuvée Sous le Sol concoctée par Sylvain !



En vente dans les meilleures caves au prix  de 25 euros le carton de 6 le rosé, 40 le rouge.
Commander à :

Cuvée qui a tenu toutes ses promesses.

Ce n'est pas le cas pour un autre événement du WE ; la ballade dans la Dent de Crolles.
Nos guides (Annick, Bertrand, Laurence, Christophe ; Tritons de Lyon) ne sont pas très optimistes sur les conditions météo. Il y a encore beaucoup de neige en altitude, il ne fait pas froid et de grosses précipitations sont annoncées. Nous arrivons au porche d'entrée. Leur hésitation monte d'un cran "ça va être sportif..."
Pourtant tout nous parait normal. 


En fait le porche devrait être sec ou presque. 



La crue a commencé !


Poursuivre pour rester coincés jusqu'au lendemain et déclencher un secours ? On préfère renoncer au programme et ne faire qu'une petite balade. Occasion pour Christophe de prendre quelques belles photos de ces galeries habituellement sèches :






Ambiance ...



Dimanche : la pluie de la nuit n’incite guère à revenir sous terre. Ce sera rando vers le Col vert…



Depuis le col superbe point de vue sur le plateau du Vercors


Petite initiation au passage de fractio en plein vide pour Noël :



Lundi : il ne devrait pas trop pleuvoir, on tente notre second objectif « le Gournier »
La résurgence donne une idée de la rivière souterraine. 


Notre armada se met en route pour la traversée du grand lac d’entrée :



  









Le débarcadère, vertical, offre toutes les chances d’une chute dans le lac mais personne ne sera tenté et nous nous retrouvons après le passage de la vire dans la galerie principale. 



Je l’avais vue sèche en été, mais là tous les gours sont remplis et l’eau cascade du plafond en pas mal d’endroits. Belle initiation pour Florence et confirmation pour les 4 autres invités.


 




Conclusion de ce We bien arrosé (à tous les sens du terme) : la relève est assurée !

lundi 1 mai 2017

Mystère : changement d'humeur

Dimanche 30 Avril 2017
Trassanel, réseau du Mystère
JMichel, JMarie
TPST 11 heures

"Avec cette météo, je peux annuler la montagne. Je vais être obligé d'aller sous terre. Mais je n'ai envie d'aucun de nos chantiers. C'est vraiment parce que je ne peux rien faire d'autre..." C'est comme ça qu'a commencé notre sortie. A coté la mouette rieuse de Lagaffe c'est du PROZAC en barre !
Comme on le voit l'enthousiasme atteignait un maximum. Mais ce trou facétieux, sentant que ça risquait d'être une (autre) dernière à joué à fond la carte séduction.
Tout d'abord un courant d'air soufflant, constant, comme on en avait jamais eu. Lors de notre casse croûte dans la salle supérieure le nuage de gaz est passé en un rien de temps.
Ensuite tout a marché, classique ou paille. La roche pète assez bien. Les pailles, même avec un bourrage foireux ou dans un trou gorgé d'eau ont daigné agir.
Seul bémol : le courant d'air : sur nos combis trempées par le contact avec la paroi de gauche. J'ai passé plusieurs heures à me geler. 
Le chantier : comme prévu ça redescend. Toujours aussi étroit. Le ruisselet entendu lors de notre dernière sortie après la crue ne se fait plus entendre.
Mais maintenant il faudra gamater. Les déblais dispersés sur le boyau lors de nos trois dernières sorties doivent être évacués.
Petit film pris depuis l'extrémité et en me retournant vers la sortie.



Promis Daniel j'essaierai de t'en faire un depuis l'entrée, mais là je me caillais trop.
Quant à demander à mon compère de ralentir sa progression pour que je puisse le filmer... Pas la peine de gâcher sa bonne humeur. Il a même parler de "la prochaine fois..."
Passage chez JClaude. Je suis complètement cuit. Christiane me demande si j'ai faim. Je n'en avais pas conscience mais sa question est une révélation : je suis mort de faim (malgré un bon repas à midi). Les conditions : froid, humidité, courant d'air, poids des gamates... ont pompé mes réserves plus que ce que je pensais.
Un superbe gateau au chocolat traînait par là...