vendredi 29 décembre 2017

Tsum Valley


Népal
Vallée de Tsum
Octobre 2017

Rien à voir ou pas grand chose avec la spéléo. Par ces temps de basse activité souterraine je poste ce petit film sur notre treck Népalais. 


Pas de spéléo dis-je. Quoiqu'on ait réussi à trouver une cavité dans une sorte de mélange bréchique. Quelques dizaines de mètres carrés. Occupés par un temple bien entendu.




J'ai lourdement insisté auprès de notre guide en lui expliquant en anglais (parfaitement anglophone, lui...) ce qu'était la spéléologie. Connaissait-il des cavités ?

Son oeil a fini par s'allumer : il connait une cavité gigantesque... Pour y pénétrer il faut commencer par se déchausser... (ça part mal) Et le temple à l'intérieur est gigantesque...

Après quelques jours je commençais à m'habituer aux vides vertigineux. A moitié couché sur une vire péteuse je m'ébaubissais sur mes progrès en escalade quand j'ai été brusquement doublé par ... un convoi de mules ... C'en fut terminé de mes prétentions en alpinisme.



 Le film donc :



Merci à Noël qui a organisé ce voyage, à nos guides Lakpa et Parkas et à nos porteurs Padam, Songa, Siété et Tara.

Et BONNE ANNÉE 2018 A TOUS





mardi 26 décembre 2017

Un hiver au soleil

23 12 2017
Grande Doline et Trou du Pape Gruissan
TPST : 1 heure
JMichel, Michel, Jean Marie

Michel nous propose une petite balade sur la Clape. Bonne idée, ça nous extrait de la météo londonienne que l'on subit depuis 15 jours.
Deux anciens trous à reprendre.
Traversée du plateau et nous arrivons à la Grande Doline,




désobée il y a de nombreuses années par le GPS. Puis le chantier avait été camouflé :


Donc : pas grand chose à poursuivre : trémie non ventilée qui peut donner sur une galerie dans ??? En plus ça s'éboule.
Nous partons pour le trou suivant et la promenade est vraiment agréable : temps doux et ensoleillé. On est dans un autre monde.






Pause repas à l'entrée. Equipement breveté SSecours. 





Petit puits et une galerie agréable qui se termine prématurément. Il faudrait creuser le remplissage d'argile pour poursuivre. Mais on a assez de chantiers à la noix en cours pour s'en chercher de nouveaux.

Retour par le Rec d'Argent. Il faudra se faire pomper la vasque pour aller y faire un tour.

vendredi 22 décembre 2017

Elle est arrivée !

Mercredi 20 décembre
Luchon
Claire, Jean Marie

Comme dit JMichel au moindre blanchissement des Pyrénées...



Pour éviter les risques d'avalanche annoncés par MétéoFrance nous choisissons le Pic de Bacanére au dessus de Luchon. Ici pas de risques : c'est plat !




Nous n'avons pas trouvé trace des 2 fois 30 cm tombés en 2 jours, mais il y a quand même de quoi faire les premiers virages de la saison. En décembre c'est pas si fréquent. Et même un bon tiers de la descente avec une bonne neige de printemps !



samedi 16 décembre 2017

Solo hivernal

Vendredi 15 Décembre
Jean Marie

Sallèles Cabardès
Le Trou du Chasseur
TPST 3 heures

Je profite du fait que tous soient occupés pour vérifier une interrogation laissée sans réponse lors de la première. Le chantier n'est pas large et convient parfaitement pour une sortie en solo. Pas très motivé en partant d'Arfons. La neige commence à tenir et je serai emm... pour rentrer ce soir. 
A Sallèles le temps s'éclaircit. Pas de neige ni de pluie. Le trou aspire bien. Je perce la faille que Sylvain avait passé (voir article précédent en juillet). Le résultat est honnête. Je tapote le plafond pour sortir quelques écailles. Bien m'en a pris : un blocas de 30x20x100 se décroche. Aucune fente ne laissait prévoir la fracture... Du coup le passage est devenu une véritable autoroute. Je laisse le point bas à droite (Sylvain avait jonctionné avec le boyau principal) et attaque la suite : trémie (aérée) de petits blocs. Une suite se devine, moment d'espoir. mais non, il ne s'agit que d'un point bas se drainant certainement sur le boyau sous-jacent. RAS donc mais au moins c'est fait.
Je passe un moment à pister les courants d'air avec un sac en papier enflammé. Tout part nettement dans le boyau découvert en première. Je me suis arrêté au dessus de la Margelle... Ceux qui connaissent l'avaient déjà deviné ! Toutes les traces boueuses de nos passages sont complètement séchées, preuve de la permanence du courant d'air. Il faudrait profiter des périodes froides pour trouver la destination de ce courant, très marqué ce jour !

Trassanel
Trou de Béranger
TPST 3 heures

Passage au PC de Trassanel. Puis je profite de l'après midi pour poursuivre ma désob de Béranger. Le trou est complètement sec ; plus de glissades.
Je dégage une lame barrant en diagonale le passage remontant. Pas large la lame, 8 à 12 cms. Et pas commode à attaquer par manque de battement. Mais la Patchamama est avec moi : j'enfonce toute la mèche sans rencontrer de fracture et sans traverser. Efficacité maximale. Je vide les blocs et l'argile. Le courant d'air inspirant déjà notable devient vraiment très fort. Le bruit d'avion se fait entendre. Avec des rafales violentes et irrégulières. De manière surprenante l'accentuation du bruit des rafales ne coïncide pas obligatoirement avec la vitesse du courant d'air dans le boyau. Comme s'il y avait une autre provenance. Soit je suis dans un tube à vent avec l'extérieur (la mémoire vivante de la  spéléologie minervoise a t-elle une topo du trou ?) Soit il y a quelque chose !
Un second tir en plafond tout aussi réussi permettra d'atteindre une rupture de pente. Malheureusement j'ai le regret de faire part du décès prématuré d'une mèche de 8 ; en plein effort sans signe précurseur ou blocage. Si elle avait eu un certificat...
Au delà le conduit se verticalise. 
Ce qui était un bon chantier solo lors de la destruction de la murette est devenu une vraie désob avec tirs efficaces, gravats en quantité et gamates à évacuer. La prochaine fois il faudra plus de monde.

dimanche 10 décembre 2017

Nous pouvons être fiers de nous.

Kondalé
Samedi 9 décembre
Guillaume et Jean Michel
TPST: 7h

On reprend les mêmes que la semaine précédente et on enchaîne...
Mais contrairement à la dernière fois tous les tirs ont été réussis.
Nous avons encore pu stocker les déblais en haut du puits, mais ce sera certainement la dernière fois.
Les dernières pailles à smoothies passent très bien dans les trous de 10.
Le bourrage  "au Babibel" empêche les projections.
Le méandre part tout droit, à l'horizontale.
Le courant d'air était irrégulier et plutôt mou, mais les gaz disparaissaient très rapidement.
Le nouvel accu a pris du plomb dans l'aile. Il ne prend pas la charge. Il faut le débloquer en faisant tourner la perfo et ensuite il se charge normalement !!

Sortie à 16h, retour à Carcassonne, douche, puis je suis revenu à la base de Trassanel avec Stoche pour la réunion du CDS.

Ambiance  calme, le barnum régional ne se fera pas à Cabrespine pour permettre à la nouvelle équipe des CT de l'Aude de se roder tranquillement sur un barnum départemental.
Les fonds FNDS seront certainement diminués de moitié....
Les articles pour le nouveau Spéléaude doivent être fournis en février.

jeudi 7 décembre 2017

4° Rencontres Occitano Rhodaniennes

Article en retard du 16 au 19 Novembre 2017
Le Pla 09
TPST : 6 + 10 heures
Claire, Jean Marie + une flopée de Tritons, un couple de Troglos, une paire de Catalanes, et notre collègue plongeur du SCM avec une équipe réduite

Vendredi 16/11
Arrivée au gite et balade vers le sommet du Tarbezou. Les conditions météos récentes (neige puis pluie et regel) expliquent le paysage polaire. Moins de la moitié de l'équipe arrive au sommet. Chacun a eu droit à son slide conclu avec plus ou moins de bonheur.







Film de "Brigitte Productions" :



Samedi 17/11
Le gros de la troupe part s'initier aux "petits pas légers" à l'Aguzou. Avec Claire, Laurent et Ludo nous parcourons Bufofret. Merci à Christophe pour la topo et les indications.




Repas festif le soir. Dégustation de "Caribou" amené par Sébastien de son Québec natal. Qu'est ce donc ?  Vin "renforcé" par du whisky !!! Pas enthousiasmant, dit comme ça, mais c'est pas mauvais. Formation en développement personnel par Laurence qui nous initie aux "accords toltèques". A ce point là de la soirée l'accord était effectivement trouvé. Le Caribou étant certainement plus efficace que les toltèques.

Film de "Brigitte Productions" :



Dimanche 18/11
Nous arrivons en force à En Gorner. Le gros de la troupe part vers la baignoire aux aragonite, guidé par Lisa et Caro. Fini les "petits pas légers". Ici c'est "à fond et toujours plus vite". Avec Charles et Cécile nous portons les bouteilles de Guillaume T. vers le siphon aval. Occasion de parcourir les 300 mètres de rivière. Nous laissons sur la plage Annick et Mathieu (SCM). Pour lui c'est la première sortie sous terre On ne peut pas dire que la large galerie est représentative de ce qu'il rencontrera s'il persiste dans cette nouvelle activité.
Nous repartons à toute vitesse retrouver le reste du groupe, suivant les rubalises heureusement disposées par Lisa. Nous les rejoignons alors qu'ils sortent de la piscine. C'est notre tour de nous déshabiller. Je ne me rappelais pas que la galerie semi noyée était aussi belle ! Ambiance rappelant Valgonera avec quelques degrés de moins. Retour au pas de course. Récupération des rubalises. Mais une épidémie brutale de gastro, entraînant les conséquences qu'on imagine les remplace par un marquage olfactif de première bourre ! L'origine du virus est inconnue. Si c'est l'eau bue au gite, je suis bien content de m'être abstenu et d'être resté fidèle au Caribou.
Crochet pour rejoindre l'équipe plongée et portage du matériel. Guillaume a parcouru plus de 170 mètres de siphon en 1° !
Nous sortons vers 18 heures

Film de "Brigitte Productions" :



Lundi 19 /11
Le matin : recherche d'un trou dans la vallée. Je l'avais trouvé rapidement avec Claire il y a quelques années d'après les renseignements d'un chasseur local. Depuis deux expéditions avec tout le matos de spéléo et de désob s'étaient soldées par des échecs. Avec les raisonnements de Jean Mi qu'on peut imaginer.
Le lâcher de Tritons dans le talweg n'a pas été plus efficace.
Le retour vers le chasseur est indispensable.
Après le départ de nos amis lyonnais Claire et moi randonnons autour du col du Sira.








lundi 4 décembre 2017

Ca partait bien


Samedi 2 décembre

Kondalé
Jean Michel et Guillaume
TPST : 8 h

Descente au trou dans un froid glacial.
Curieusement le courant d'air est faible et irrégulier. Par contre de nombreuses chauve-souris se sont réfugiées dans la salle d'entrée.
Toujours pas d'eau à Macron.

Les premières pailles de 10 sont efficaces puis tout se gâte.

Néanmoins le boyau est bien dégagé et permet le passage des barquettes.
Nous avons tout stocké sur le 1er palier en haut du puits.
Remontée à la voiture et changement sous la neige avec -1°c.

PS : il faudra faire des mesures précises des températures des courants d'air.



La neige c'est bien, avec le vent c'est mieux!



jeudi 30 novembre 2017

Fumée blanche sur Cabrespine !

Samedi 25 Novembre
AG du Club
Restaurant de Cabrespine
9 présents (Philippe, Jean Michel, Michel, Sylvain, Guillaume, Séverine, Isa, Claire, Jean Marie) 6 excusés + familles et enfants

Habemus Papa !

Ou plutôt "Habemus Président". Rarement une élection au poste de Président n'aura été aussi disputée. Non par la multitude des candidatures mais par l'absence de candidat. Finalement Jean Michel a été élu à la majorité absolue sans vote "Président à vie". Plébiscité à l'unanimité. Juste récompense pour sa longue carrière des Picos à la Papouasie, des découvertes souterraines à la conception de nouveaux matériels. J'arrête là le panégyrique car sur ce dernier point ça commence à déraper ! Il a fallu investir dans une tournée de blanc local pour arriver à ce résultat électoral mais le coût en a été justifié.
Sylvain hérite bien évidemment du poste de Trésorier, sa rigueur ayant fait merveille lors de la difficile gestion de notre vente de vin "Sous le Sol". A ce sujet nous préparons la cuvée 2017. Vu les nombreuses demandes que nous n'avons pas pu satisfaire pour la cuvée 2016 nous conseillons de commencer une pré-réservation !
Pour fêter cette nomination et nous rassurer sur la confiance que nous lui portons Sylvain s'est empressé de perdre sa carte bleue...
Quant à moi j'hérite du poste de secrétaire.



Bon bilan 2017 pour les moments passés ensemble. Nous souhaitons la même ambiance pour 2018. Une première convenable récompensant nos désobstructions serait également bienvenue.

dimanche 26 novembre 2017

Efficace et pas cher

Samedi 25 novembre 2017
Kondale
Claire, Jean-michel, jean-Marie, Guillaume, Michel, Sylvain.
TPST : 4 heures

Pas grand chose de planifié pour cette sortie pré AG.
Pour ma part, départ du parking à 13h45. Arrivée au méandre du haut à 14h05.
Premier tir à 14h 20. 6 autres suivront en moins de 3h avec un seul échec, perturbé par l'arrivée de 3 touristes venus se dégourdir les jambes.
Michel qui découvre le trou s'inquiète pour notre santé mentale.
Les tirs d'élargissement dans le méandre du haut sont d'une efficacité remarquable, inversement proportionnelle aux échecs dans le méandre du bas. Le conduit est généreusement élargi jusqu'à la petite alcôve péniblement gagnée la fois précédente.
La suite, à peine attaquée est comme prévue très étroite sur pas loin de trois mètres. 40 cm de haut pour à peine 10-15 de large !
Courant d'air alternatif, majoritairement soufflant, très intense en cette fin d'après midi.
J'attaque la remontée à 17h10, chargé comme une mule. A la voiture une demi-heure après...à temps pour l'AG.
Pendant ce temps Claire et JMarie ont fait la topo jusqu'à l'entrée de Macron et Jean Mi a descendu et mis en place sa magnifique porte blindée anti-crue, parfaitement intégrée dans le paysage.

Entrée de Macron enfin protégée des crues




jeudi 23 novembre 2017

Gazage au Kondalé

Jeudi 22 Novembre 2017
Kondalé Trassanel
Sylvain, Jean Marie
TPST 7 heures

Descente au fond du puits de l'Anniversaire. Le courant d'air modéré alterne.
Sylvain tient à venger son honneur et il réclame de tirer le premier. Chose faite et le résultat est honorable. a mon tour. La paille se coince à l'entrée du trou... Le résultat est donc nul. Ça commence !
Trou de 8 en dessous, tout se passe bien jusqu'au bourrage : les bourradous s'enfilent les uns après les autres sans aucune résistance, j'ai du traverser une poche... Résultat nul. Rajoutons un troisième essai qui canonne allègrement. La Patchamama me maudit.
Du coup on passe à plus gros : 3 trous en haut à droite et quelques rataillons dans l'arche (la seconde).
Je rejoins Sylvain au palier supérieur. L'effet est terrible. Tous les graviers, restes de notre désob au dessus du puits, qui tapissent les parois décollent. Une vraie averse de grêle. 
Les gaz aussi sont terribles. Mon mesureur passe sa cote d'alerte : 300 ppm en une fraction de seconde. Vite, descendre chercher de l'air sur le chantier... Pas terrible là non plus. La mesure se stabilise autour de 80 à 100 et ne changera pas pendant les deux heures suivantes. L'effet est correct mais l'arche est encore debout. Nous nous relaierons au marteau burin pour finir de la rompre. Sylvain range (si on peut dire) le matos et ressort comme un rat empoisonné. Je prends le temps de passer la tête sous l'arche pour tomber sur une... arche. La troisième. Derrière ça a l'air bouché, pourtant il y eut du courant d'air. Je remonte tranquillement en prenant le temps de mesurer les concentrations. Tout le trou est gazé de façon assez uniforme (80 / 100). Le seul endroit plus propre est le conduit de Jean Mi au dessus du P14 : 30 ppm. Il y a donc bien une arrivée d'air à ce niveau. Et la roche sera plus facile à péter qu'en bas. 
Arrivés aux voitures nous faisons le compte de tout ce que Sylvain a oublié dans le trou...

lundi 20 novembre 2017

Quand çà veut pas...

Vendredi 12/11/2017
Kondalé
Guillaume, Jean-Marie, Sylvain
TPST : 8h

Séance de pistage de courants d'air au niveau du conduit ouvert précédemment par Jean-Michel dans le laminoir Malcommode.
Le trou souffle modérément mais l'air semble également provenir de ce nouveau passage ce qui laisserait supposer qu'il ne soit pas forcément un simple conduit parallèle à Macron. Pas super net pour autant, d'autant que le pyromane s'enfume...

Visite des points stratégiques pour décider du chantier du jour. Suivi par Jean-Marie (jusqu'à un certain point...) je m'engage dans le méandre du haut,  travaillé la fois précédente par Guillaume et Jean-Missette, jusqu'à tant que je peux. Le courant d'air soufflant est aussi net que le conduit est étroit... sur 2 à 3 m... Mais c'est travaillable.

Je retourne ensuite au puits 47 (en référence à mes traces de bottes au fond !), sonder la profondeur du siphon... ou de la flaque terminale. C'est bien la seconde option qu'il faut retenir. L'eau est redevenue limpide et stagne au fond d'une cuvette d'à peine un mètre de profondeur, qui semble obstruée de tous côtés.

Je rejoins alors mes deux comparses qui ont décidé de jeter leur dévolu sur le méandre du bas.
L'organisation se met en place. Un perceur en pointe, un gamateur en soutien, un bestiasse 5 mètres au dessus qui par un système de poulie remonte les gamates et les déverse dans le puits borgne parallèle qui nous servait d'urinoir. Pas tout à fait borgne d'ailleurs puisque certains cailloux prennent un malin plaisir à revenir illico là d'où ils viennent.

Le concours de tir est alors lancé. Un trou chacun, évacué par l'artificier lui même.
Le premier tir de Guillaume est honnête.

Je vais l'être moi aussi, par crainte des commentaires qui pourraient suivre ...
Mon premier trou traverse le méandre très tortueux alors qu'il ne me restait plus que deux cm de mêche ! Dont acte, je perce le second un peu au dessus en laissant 10 cm de marge. Mais la paille coince au niveau du scotch. Mon mentor me suggère alors de l'enlever. Cà rentre un peu plus mais pas assez. Je tente alors de la retirer et évidemment la paille vient seule... et vide! Je rebourre tout au max et tente le tir, évidemment infructueux !
Tentant de laver l'affront, je perce alors un troisième trou pour un joli canon !
De rage, j'en fait un quatrième, là ou il reste un peu de place et y glisse un bout de bleu supplémentaire histoire de mettre toutes les chances de mon côté. Mais en rentrant la paille en suivant, je suis surpris de constater qu'elle s'enfonce si profondément... alors que le trou n'avait pas traversé !
Après mûre réflexion, je dois bien me résoudre à envisager que j'ai enfilé le cordeau dans un mauvais trou de la paroi désormais criblée.
Tir quand même ... pour un nouveau canon ...
Lassé et humilié je passe mon tour.
Je ferai tout de même encore 2 ou 3 trous qui traversent .... à chaque fois au moment ou je décide de m'arrêter de percer !
La malédiction de la Pachamama n'a jamais frappé aussi fort.

Stop ! Je remonte ...

Soit disant que les 2 comparses auraient fait un tir qui a marché ensuite ...

A noter tout de même que je n'ai jamais senti un courant d'air aussi fort en remontant, alors que la température extérieure était désormais très proche de celle intérieure.

Méandre du bas vu depuis le fond du puits




Merde, repéré !

Au fond du fond
 Enfin petit aperçu des lieux :


dimanche 12 novembre 2017

Prévention anti crue décénale

Dimanche 12 novembre au Kondalé
JM Escande
TPST: 4h

Pour se remettre du défilé, un petit tour au Kondalé.
J'ai la mèche de 12, un accu bien chargé et mon  super marteau désobeur, ça devrait dérouler!
Évidement, il y a quelques problèmes qui me font perdre 1 ou 2 heures , mais je suis seul, peinard et pas pressé.
Je prend le "patron" de la porte, fait un petit ménage et remonte en ramassant tous les restes des aménagements semi-industriels.
Provision de petit bois, puis la perceuse est déposée chez Jean Claude.

Commission Médicale 2017

Du 03 au 06 Novembre
Salles la source
TPST : 2 heures
TPES : 3 jours
Claire, Jean Marie + 9 autres participants

Le vendredi arrivée en fin de matinée près de Salles la source.

Résurgence de Salles la source
L'après midi petite balade de 2 heures sous terre à la "Bouche de Rolland". 




Une jolie vire sur une reculée jurassienne typique amène à une conduite forcée impressionnante. 


Vers ce qui pourrait être un réseau majeur. Làs au bout de 400 mètres de galerie entrecoupée de jolies salles notre progression bute sur le siphon terminal.






Le reste du week-end est consacré à tous les sujets médicaux de notre activité. Des risques infectieux (leptospirose, rage) à la cardiofréquencemétrie en passant par le désormais incontournable certificat médical.




On a même fait un peu de médecine avec en avant première une démonstration de réduction de luxation de l'épaule avant la parution d'un article sur Spélunca. Regardes bien, Sylvain, il ne t'es encore rien arrivé sur l'épaule...



J'ai demandé d'avoir les cardiofréquencemètres pour les tester sur un chantier de désob. Un des seuls domaines encore non testés. 

Au total week-end agréable avec le plaisir de revoir les habitués et d'en découvrir de nouveaux.

vendredi 3 novembre 2017

Trou de Béranger, lieu de rencontre à la mode ?

Jeudi 2 Novembre
Trou de Béranger Trassanel
TPST : 8 heures
JMarie + Guillaume et Camille + Sylvain et Jean Philippe et Emile, et Héléna et plusieurs autres

Je profite d’être seul pour revenir sur mon chantier. Une heure de pilonnage avec la grosse masse de Jean Claude et la murette n’existe plus.
La largeur est insuffisante pour passer dans la cloche. Je m’apprête à percer mais je m’aperçois qu’un trou est déjà foré, vestige d’un tir ayant canonné. Paille bleue. La paille pête mais pas le renforçateur. Et merde ça recommence à foirer ! Je perce un trou en 8 pour une nouvelle paille, jaune cette fois. Au bruit un petit bloc a du se détacher. Je vais voir et stupéfait, je découvre un tas de gravas, le bleu intact posé dessus. Tout est fissuré. En 3 sorties et une vingtaine de trous nous n’avions sorti que quelques gamates. En un seul tir c’est plus d’une douzaine qui sont évacuées ! Quand ça veut le faire !
En plus Guillaume se pointe avec Camille, au bon moment pour sortir les déblais.
Du coup je passe dans la cloche : un départ à gauche et en face, comblés par de la terre. Un autre à droite, remontant, non colmaté. Le trou, bonasse, se met à aspirer.
Nouveau tir sur l’angle à droite. Même effet ! Et Sylvain arrive avec sa troupe pour une nouvelle évacuation.
Un autre tir en plafond donne également de bons résultats.
Le conduit de droite, tapissé de glaise de consistances diverses, remonte encore sur 1m50 avec une pente d’environ 30°. A élargir et à creuser.
Retour en fin d’après midi.
La technique, les angles, la charge, on peut dire ce qu’on veut. Ce qui compte c’est la roche !

dimanche 29 octobre 2017

Ce sera une petite sortie!

Samedi 28 octobre
Le Kondalé
Jean Michel et Guillaume
TPST: 10h

Départ aux aurores pour de petits bricolages.
Je m'attaque au cadre de la porte , en 5 morceaux qu'il faut cheviller aux parois.
J'ai raclé tous mes fonds accumulés et dispose d'un ensemble très hétéroclite représentant tout ce qui a été fait de mieux depuis 40 ans: gougeons et chevilles à frapper, chevilles démontables en fonte etc...J'ai pris des mèches de 8,10,14,16.
Évidement c'est une de 12 qui était nécessaire. Bref je n’emmerde mais parviens quand même à en fixer 4.
Pendant ce temps Guillaume charge les 3 trous en huit que j'avais faits la sortie précédente.
Le premier tir n'est pas terrible (roche pourrie) mais suffisant, le second super et le troisième extraordinaire.Un énorme bloc  est décroché en haut du puits et vite poussé dedans.
En plus il a l'élégance de se bloquer dans le branche de droite, ce qui nous permettra de stocker des gravas sans les reprendre sur la tête..
Maintenant, 2 spéléos peuvent se croiser au galop!
Guillaume descend trastéger au fond pendant que je place une paille pour voir dans le méandre du haut. Joli effet qui permet d'entrevoir une zone proche, plus large.
Pendant que j'évacue les gravats des bruits bizarres apparaissent: des flip ,flap???
Je n'ai pas le temps de m'interroger et me trouve face à face ,à une chauve souris qui fait demi tour dans le méandre!!
Je rejoint Guillaume, lui fait part de ma rencontre et nous en concluons qu'il pourrait y avoir un fossile au bout .
Je vais voir le puits remontant, alors que Guillaume attaque le départ du méandre inférieur.
Brève collation, gros tir , déblayage et je remonte au méandre supérieur pendant que Guillaume mange (nous faisons les 2 huit à 2!).
3 grosses pailles plus tard, nous sommes à sec d'accus et le passage est quasi ouvert.
Il ne reste plus que la massette et notre puissante force morale!
La Patchamama a été bienveillante et après une petite heure d’efforts furieux, Guillaume passe enfin.
Un tout petit volume  aveugle à gauche et le méandre continue, rectiligne et rigoureusement horizontal sur au moins 5 à 7 mètres, tout droit , très étroit !!!

Milles gamates, l'on ne s'en sortira pas!

dimanche 22 octobre 2017

Solitaire et peinard

Samedi 21 octobre
Kondalé
TPST : 7h

Descente pour prendre les mesures de la future porte anti crue.
Pas de serrure, mais il faudra quelle soit  étanche et suffisamment solide pour résister à la pression de plusieurs mètres d'eau.
Et comme toutes les productions des ateliers des acacias elle sera d'une conception ultra simple et d'un coût dérisoire.
J'ai déjà récupéré presque tous les composants.
Au passage je pulvérise le bloc qui m'avais résisté la semaine dernière.
En dégagent les restes distraitement, je m'écrase le petit doigt gauche.
Heureusement l'ongle s'est décroché en partie et permet au sang de couler abondamment, ce qui limite la douleur.
Je passe Macron et fait un premier trou au sol en huit avec une mèche Hilti.
La paille format " Jean Marie" se coince. J'insiste , la pousse au fond du trou en force et la démolie.
J'en rajoute une devant et le tout part avec 50 cm de sol.
Je refais un trou en amont, dans une inter-strate mole.
La nouvelle paille se bloque, j’insiste encore, avec plus de précaution, arrive à l'enfoncer sans trop forcer, mais en la manipulant excessivement. Résultat, ça foire.
Je n'ai pris que 4 pailles, il ne me reste plus qu'a aller au fond pour récupérer le petit burin qui me permettra peut être de dégager la dernière paille.
Las, il a disparu.
Je remonte la corde, l'amarre au point haut et vide l'accu en faisant 3 trous aux passages les plus étroits.
Rendez-vous à la prochaine avec suffisamment de fines pailles ....
Je remonte avec les 2 barquettes à roulettes et après un petit ménage des zones désobées.

vendredi 20 octobre 2017

Restons magnanime

Samedi 14
Le Kondalé
JMichel , Guillaume, Sylvain
TPST : 9h

Je pensais que Sylvain, qui avec Guillaume a constitué l'équipe glorieuse de ce weekend, rédigerait le compte rendu.
Une semaine s'étant écoulée sans rien, je m'y colle...

Mon équipe et moi mème, nous nous sommes attelés à agrandir les passages les plus scabreux.
Premier pétardage d'un bloc sans aucun résultat, la mèche l'ayant traversé de part en part.
Je poursuis  la descente jusqu'au passage "malcommode".
Première paille en revers qui fait mal.
La seconde ne part pas. Vérification de la ligne, des connexions etc... en pure perte.
Finalement j'en place une nouvelle qui détache une belle écaille et fissure profondément la paroi.
Je n'ai ni massette, ni burin et décide de poursuivre la descente.

En haut du puits, l'équipe du fond me raconte un bobard selon lequel la paille aurait fait canon.
Ils ont percé en huit avec bourroir en 10 !!  Les cons !!
Je vais voir et trouve le gros bloc qui obstrue le passage simplement posé.
Je le pousse et passe dans une petite salle, bien concrétionée, dans laquelle s'ouvre un joli puits fossile.
 Ils sont encore plus cons que ce que je pensais !!!
Je les hèle, les appelle, mais  ils préfèrent rester dans leur trou et me demandent de descendre voir.
Finalement je me décide, désescalade une quinzaine de mètres pour tomber sur un cul de basse fosse avec, d'un coté un trou plein d'une eau glauque et de l'autre une plage boueuse avec les magnifiques empreintes du 47 fillette de Sylvain !
Le plus con de tous , c'est encore moi !

Je les rejoints au fond du puits. Un concert de gloussements obscènes salue mon arrivée.
Ces messieurs vident le fond du dernier ressaut avant de faire quelques tirs.
Il n'y pas de place pour trois, je mange et remonte en haut du puits pour reprendre la désob du méandre qui part à l'horizontale, en face .
Malheureusement j'ai pris l'accu qui n'est pas compatible avec la petite perceuse ...
En plus Guillaume remonte pour récupérer une mèche courte en 10, car ils ont fondu la tète de notre petite merveille après 4 sorties seulement !!!!!!!!!!
Écoeuré je remonte avec une massette et un gros burin pour "finir  le job" au malcommode.
Rapidement je détache un morceau de paroi de plus de 200 kg qui se bloque en plein dans le passage, au dessus d'un ressaut de quelques mètres.

La porte s'est fermée. Gloire à dieu qui punit les méchants ! Alléluia...
Passée la juste jubilation provoquée par la divine providence et eut égard aux chiens de Guillaume et aux boucs de Sylvain, qu'il serait inhumain de laisser orphelins, j'attaque furieusement le bloc coincé à la massette. La lutte est titanesque mais inégale !
Je l'ébrèche, le rogne, le grignote, l'écaille mais il se coince de plus en plus.
Je martèle les parois, essais de le dégager avec une corde, rien n'y fait.....
Vaincu, j’attends qu'ils me passent par en dessous le bon accu pour tenter de pétarder le menhir.
Une dizaine de minutes plus tard, je les entends remonter, ils ont l'air joyeux.
Je ressorts ma brave massette et grâce à la main de dieu et à la sainte colère j'ébranle le formidable clapas qui dévale le plan incliné dans un fracas épouvantable.
La voie est ouverte à nos deux compères qui sont remontés de 9m dans un autre puits parallèle.
Et de trois ! La situation est plus simple, il ne reste plus qu'a choisir entre 2 méandres, l'un en haut, l'autre en bas. Petit courant d'air dans les deux, même direction.....
Enlèvement de la ligne téléphonique en sortant.

vendredi 6 octobre 2017

Balise à Gaubeille

Dimanche 17 Septembre
Gaubeille Sallèles Cabardès
TPST : 10 heures
GPS : Philippe, Claire, Jean Marie
SCA : Alain
SR SA SR : Frédéric V, Frédéric M, Patrick
En surface
SR SA SR : Sylvie, Thierry, Alain, Daniel, Alexia
Divers objectifs :
Voir le niveau des siphons qui est apparemment une quinzaine de mètres au dessus du fond du Trou du Chasseur voisin...
Faire un repérage balise du fond de la grande salle terminale. Et pour ça je ne connais que 2 équipes : Valade dans le Lot et le club de Sorèze. Ces derniers nous avaient déjà aidé à la Pleine Lune sous de trombes d'eau et ils reprennent du service sous le ciel plus clément du Cabardès.
Descente vers 10 heures. On met plus de temps que prévu pour arriver à la salle. Vers 13h30 la liaison talkie est parfaite.
La balise est mise en place et l’équipe de surface commence son repérage. Repas en attendant.
Puis j’amène Philippe et Frédéric M voir les siphons. Claire vient mais s’arrête avant que ce soit trop gras. Le niveau est semblable à celui présent en septembre 2014 lors de la plongée. Je marque clairement un point topo pour caler l’altitude. Au second siphon Philippe souffle comme un boeuf et sue à grosses gouttes. Normal, il manque d’entrainement. Mais je m’aperçois que je suis dans le même état. On remonte dans la galerie et notre état s’améliore ; gaz ?
La première partie de l’équipe remonte et je rejoins Frédéric V et Patrick. Ils ont terminé avec succès un premier repérage et en préparent un second pour avoir un axe. Ils nous rejoindront plus tard.
Petit arrêt sur les alcôves aux aragonites. Les visiteurs en prennent plein les yeux. Une chauve-souris facétieuse pique un roupillon accrochée au bout d’une aiguille de 20 cm ! Elle partira avant qu’on puisse sortir un appareil.

pour le plaisir : photos Frédéric V





On retrouve la surface vers 20 heures, l’équipe de repérage nous attends avec Alain. On passe faire un tour sur les lieux. Il y a un décalage horizontal d’une vingtaine de mètres sur ce qui était prévu. Mais surtout une profondeur à 35 à 39 mètres (notre arva avait donné 43 mètres au printemps) alors que je l’estimais autour d’une dizaine de mètres ???
Une erreur verticale de quelques mètres pourquoi pas. Mais de plus de 20 mètres dans ce réseau qui varie entre +20 et -35. Il y a un os dans le potage !!! Je viens de vérifier l’altitude d’entrée ; elle est correcte à 1 ou 2 mètres près. Les mesures sur Vtopo ont l’air bonnes aussi ???
Une autre visite s’impose avec contrôle barométrique des altitudes.
Quoiqu’il en soit journée agréable dans cette cavité exceptionnelle. Sortie qui a permis de bien débourrer Philippe. Il a du avoir l’impression de ramer à certains endroits. C’est plutôt normal. Il n’y a pas de grands puits mais une succession de tout ce qu’on peut trouver de pénible sous terre : rampings, fractios plein vide ou pire sur paroi glissante, cordes glaiseuses. On a du monter chaque puits au moins 3 fois. Aucun appareil n’adhérait. Et il a réussi à bien s’en sortir sans s’énerver.

Il faudrait prévoir de sortir les cordes pour les nettoyer. Sur des cordes propres cela aurait été une gentille ballade.

mercredi 4 octobre 2017

Derrière le Pomélos

Vendredi 29 Septembre 2017Trou de Béranger, Trassanel
Alain A ; Jean Marie
TPST : 3 h + 6 h


Ça faisait un moment que je devais (r)amener Alain à Béranger, mais quoi de plus occupé qu'un retraité ?
Ce jour c'est bon. On arrive vite au bas du trou Pomélos.



Un bon tas de blocs nous attend. Je n'étais pas revenu depuis mon tir serré au bleu. Alain remplit une bonne demie-douzaine de gamates. Je le remplace mais dois constater que la murette, bien entamée n'est pas détruite. Le trou souffle doucement (temps douceâtre sans vent à l'extérieur). Une paille canonne joyeusement et on s'excite à tour de rôle sur massette/burin. Sans trop de succès. De toute façon il est l'heure de rentrer (Alain est occupé l'après-midi)

Pique nique chez JClaude et je retourne seul au chantier. Excitation sur le burin récupéré à Trassanel (plat celui ci) Le trou me souffle de plus en plus fort sur le visage, collé au sommet de la cloche. Je tente une paille. Ouf le trou ne traverse pas et ne croise pas de cavité ; c'est sans doute la première fois. La chance est avec moi ! Sauf que la paille ne pête pas... Nouveau trou proche pour l"évacuer qui bien sûr traverse ! Et merde ! La rage me prend je le bourre de ce qui me reste de bleu avec un autre proche qui avait jadis canonné et un troisième vite percé. Je voulais éviter, il reste peu de matos et en plus les gaz risquent de mettre un moment à partir. Tant pis !
Mon mesureur de CO tombe en rade mais les gaz passent bien plus vite que prévu. Ça a bien marché. La murette baisse ; il en reste un tiers qui empêche de passer. Mais au moins je peux engager la tête. C'est pas certain que ce fut une bonne idée d'ailleurs : cloche remontante de la taille d'un petit tonneau (mais pénétrable quand la murette sera rasée). plafond en lapiaz de voûte. Le courant d'air est bien plus fort mais impossible de savoir d'ou il vient.
Il doit être tard (j'ai oublié ma montre) et j'ai une soif d'enfer. En fait je sors à 19 heures. Six heures de sortie solo avec bien 4h à taper sur le burin...
A suivre