mercredi 30 novembre 2016

Hasta el descubrimiento, Siempre ¡


Samedi 26 Novembre 2016
Pertusac
Jean Michel, Guillaume, Jean Marie
TPST : 9 heures

Ceci posé, on y est pas encore !

Guillaume s'est tordu le poignet, mon genou va mieux mais c'est pas le top, Isa sort du bloc, Sylvain y rentre, Claire ne consolide pas sa fracture... Pour Jean Mi la carcasse va bien, mais la mémoire et la vue partent en vrille. C'est plus un club spéléo mais une annexe de traumato-gériatrie. Seul, Jean Claude, guilleret et tout bronzé au retour de son voyage tropical tient la route.

Quid de la sortie ? Rien que du très classique. J’ai pu enfin entrer dans la Grande Salle. Il y a 15 jours, Jean Mi avait agrandi en solo l’étroiture. 8 pailles mais ça reste short :


Etroiture de Sylvain vue depuis la grande salle

Un vrai serpent ce Sylvain qui l’avait franchie avant le toilettage. Grande Salle donc : triangle rectangle de petit coté droit (est) 1 mètre, grand coté (nord) 2 mètres, l’hypoténuse je vous laisse calculer.
Sur l’angle ouest un conduit légèrement descendant puis remontant de 20 cm sur 30 : 



Au niveau du point bas les cailloux semblent chuter de quelques dizaines de centimètres. A la droite du conduit sur le grand coté un orifice de 10 cm de diamètre. :




Guillaume se met à creuser le sol alluvionnaire. Il ouvre un 3° orifice au niveau de l’angle droit sous la concrétion.


Pas très enthousiasmant tout ça … Mis à part que ça souffle. Les 3. Et fort ! Malgré la température extérieure clémente.
Je ne comprends pas bien comment les 3 orifices se rejoignent. Nous attaquons la jonction entre le conduit et l’orifice ouest. 




Plein succès pour les différentes opérations. Les gaz partent rapidement. Le courant d’air dans le conduit Macron est plus fort que jamais. C’est certain : notre travail a ouvert quelque chose. Mais combien de temps encore dans ces étroitures ?
La désob n’est pas difficile mais nous allons manquer de bras pour sortir les gamates, les changements de direction à angle droit demandent un spéléo par virage.
L’avant dernier tir élargit l’orifice : une petite poche est visible, pas très large.

Sortie vers 18 h en pleine forme. Notre fatigue de la dernière sortie reste sans explications.

dimanche 20 novembre 2016

Récupération active

Le Mystère à Trassanel
Jean marie, Sylvain, Jean Michel
TPST: 10h

Dernière sortie de Sylvain avant le billard pour extraction de son clou.
Espérons que le charpentier chirurgien toulousain sera plus efficace que l’équarrisseur carcassonnais qui  l'a précédemment charcuté en vain.
Embarqué dans une sombre histoire d'anniversaire de sa fille, il doit être chez lui avant 18h.
Jean Marie a un genou en vrac, 5 kg de plus dans le buffet et le moral en berne ....
Guillaume, avec un poignet niqué, voulait juste descendre les puits dans l’après midi.

Malgré tout,  nous voila partis avec une arme secrète de ma conception jusqu'aux mystères ...
Descente façon pépère,  un peu pressé.
Les résultats du dernier tir de la sortie précédente sont impressionnants : 1/2 m3 de caillasses et une belle lame bloquée au dessus de la tète. Les 2 suivants auront les mêmes effets, avec une énorme lame de plus d'un m² pour le dernier qu'il faudra pétarder ultérieurement...
Enfin une roche dure qui réagit convenablement.
Le crochet a écaille est radical, et le ballet des barquettes nous occupe une grande partie de la journée. D'autant plus qu'a 3 il faut s'y reprendre à 2 fois (parce qu'il manque 1 personne ; c'est logique ! ).
Finalement Sylvain remonte avant le deuxième tir.
La suite est déprimante: un méandre de 3 à 4 m de hauteur, mais de 5 a 20 cm de large ! !

 Crochet breveté tous pays y compris URSS






Guillaume ne descendra pas car, dans un moment d'inattention, j'ai fermé la porte de la grotte depuis l'intérieur !!!!!


Le lendemain, comme Isabelle est aussi HS, je dois m'occuper du linge, aspirateur et serpillère, en plus du bois à couper et des arbustes à tailler.....
Finalement on est mieux au fond du trou.






mardi 15 novembre 2016

Réunion Comed

Hauteville (Ain)
Claire, Jean Marie
TPST : 0
TPES : 2 jours

Et le GPS quadrille même plus loin avec cette réunion COMED dans le Bugey.
On s'est décarcassé pendant la plus grande partie du WE pour concilier les exigences ministérielles du certificat médical annuel avec la réalité de notre pratique. Du coup il n'y a pas eu le temps nécessaire pour une bonne sortie sous terre. Dommage la région que je ne connaissais pas est extraordinaire. Surtout après la crue de la veille.

Cascade de Charabotte

Résurgence (s)

lundi 14 novembre 2016

Initiation a Cabrespine

Samedi 12 novembre
Gouffre de Cabrespine
Participants: Tom, Emile, Elena, Louis, Pierre, Fabien, Sylvain
TPST: 6h

Avec Guillaume à Trassanel et Jean-Mi au Kondalé, le GPS quadrille le minervois ce samedi...

Moyenne d'âge de 26 ans pour cette équipe plurigénérationelle.


Tenues rutilantes pour certains, dans des styles...divers...
La plupart découvrent la spéléo tandis qu'Emile et Eléna rongent leur frein depuis près de trois ans, lorsqu'ils m'ont vu descendre en restant à quai depuis la plateforme...
Il faudrait presque que je les longe à moi plutôt qu'aux mains courantes pour éviter qu'ils ne s'éparpillent. Et tandis que certains s'évertuent à éviter les trous pour ne pas remplir les bottes, d'autres se font un malin plaisir à piquer du nez dès que l'occasion se présente. Egalité entre Emile et Tom dont les zones encore sèches se situent uniquement au dessus du menton 
!



A près 2 h de bonne progression, nous cassons la croûte peu avant le réseau Capdeville. Dégustation à l'aveugle pour les séniors, exploration en mode aventurier pour les juniors.

Le retour encore plus aquatique, s'effectue sur un mode plus rapide et nous autorise une visite du vieux concrétionné agrémentée d'un peu de toboggan.

Le rythme ne faiblit pas à la remontée, pour une sortie un peu avant 17h.


Eh oui...on peut se salir dans Cabrespine..

samedi 12 novembre 2016

La situation est grave mais pas désespérée

Samedi 12 novembre
Kondalé
JM Escande
TPST: 7h

Légèrement contrarié par la dernière sortie et n'ayant rien d'autre à faire d'important, je retourne seul sur les lieux de crime.
Le trou est très sec, légèrement soufflant le matin et aspirant faiblement l’après midi.
4 trous et autant de pailles avant la chatière pour entamer dignement les hostilités.
Puis trois trous dans la chatière que j’essaye de déclencher en mème temps avec le vieil accu vide.
C'est l'échec et je les fais partir une par une. Les gravas s'accumulent et comblent le petit ressaut.
La suite, après la petite rotonde fait 40 par 20 cm sur 2 m en descendant, dans l'axe une petite faille remonte remplie de galets. Un cailloux habilement jeté au bout des 2m choit de quelques dizaines de centimètres....
Le trou plus à droite derrière la coulée de calcite semble redonner au mème endroit.....
Je fais 6 trous avec le chinois dans la chatière, pour le passage des barquettes et il ne me reste plus qu'une paille.
Je la place en revers depuis la petite salle. Gros dégâts, la roche est plus compacte.

Il faudra reprendre le gros matos pour franchir ces 2 mètres et si ça continue aussi petit on laissera tomber.
J'ai remonté tous les outils inutiles, la ligne, et différentes cochonneries.

Depuis la voiture,  dans la belle lumière de la fin d’après midi, on la voyait nettement:
Sur le Canigou et la Madres.
Sus aux skis, la neige est là ! !

PS: le vieil accu ne veut plus se charger, il ne s'est pas remis des 3 pailles


dimanche 6 novembre 2016

Presbytie ou Alzheimer ?


Samedi 05/11/2016
Trassanel Pertusac
Jean Michel, Sylvain, Jean Marie
TPST : 11h

Descente tardive vers 10 heures après courses au lidl de la Redorte.

Ce coup ci on passe ! Jmi l’a annoncé (voir article précédent) ; une paille et c’est fait ! Il s’est même retenu de ne pas faire la première sans nous.
Après presque 30 ans d’expérience, je m’étonne de m’être fait couillonner avec ce genre de déclaration.
Le 4° guignol a été plus fin. Prétextant une vague douleur au poignet il est  resté bien au chaud à la maison.

Effectivement on voit bien une petite salle, au bout du méandre. Mais plus que de coups de massette on s’aperçoit vite qu’il  faudra d’autre moyens.

La suite est derrière
Je ne me rappelle plus les détails techniques sur le nombre de tirs. Ils partent tous, mais avec des résultats inconstants. Le temps de bourrage est long, très long … Les gaz sont aspirés assez rapidement.

Bas du ressaut sableux

Angle à droite toute !

Nombreux croisements pour changer le désobeur de tête. Intimes les croisements. On a essayé toutes les positions : ventre-ventre , dos-dos, ventre-dos... Tout !


Fin de journée, on tente un triplet de pailles. Deux puis une. Après un faux départ (une n’a pas marché, on la rebranche) on a bien le Pan Pan attendu. Un peu sec le Pan Pan. Effectivement : 2 jolis canons. Maître Massette ne se démonte pas et nous charge le tout de matériel plus conséquent. « Super j’ai rentré du jaune et du vert sur la totalité du trou ! (percé en 8mm)» 
On se regarde avec Sylvain… Le stagiaire poursuit après réflexion « ils nous ont baisés ; ils ont réduit le diamètre ! » Nouvel échange de regards…
Poussant sa réflexion sur d’autres pistes il finit par déclarer : « Non, en fait c’est la paille, même si elle a fait canon, qui a du dilater le trou ! »
Là on commence à sérieusement s’inquiéter.
Toujours perplexe il a l’illumination : « je me demande si je ne perce pas en 10mm !  Regardes c’est pas une mèche de 10 ? » Preuve qu’il ne voit effectivement rien…
« Mais oui c’est écrit dessus… »
Ceci explique enfin la médiocre qualité de certains tirs.

Le tout est qu’il manque encore une opération. Nouveau perçage, en 8 mm, cette fois. Mais le dernier accu, épuisé de ses efforts précédents, rend l’âme après quelques centimètres.
Si près du but… Dernière tentative à la massette. Je réussis à engager la tête et le casque en bout de bras j’éclaire l’alcôve. Hélas, mal m’en a pris. La salle est plus petite que ce qu’elle paraissait et la seule suite visible est un trou rond du même type que notre Macron !

Jean Mi tente le passage
Puis Sylvain



Joli succès mais ce trou commence à user notre enthousiasme. Quand finit la persévérance ? Quand commence l’obstination ?

Je remonte en tête et m’assieds sur le bloc près de l’entrée. Je suis cuit. Pourtant on n’était qu’à –50 et dans une cavité sans difficultés. Pour la première fois je me dis que j’ai peut être passé l’age pour ce type de sortie.
Je les entends marmonner. « il est chiant ce ressaut... » « aussi crevé qu’à Vignevielle… » « un mal de crâne… » En fait ils sont aussi nazes que moi. Ce qui me fait le plus grand bien !
Pourquoi cette fatigue ? Effet des gaz ? Je ne pense pas, on a scrupuleusement respecté les indications de mon mesureur de CO. Certainement hypoglycémie relative pour moi. J’avais oublié mes sandwichs et piqué dans la baguette des deux compères. Peut être surtout le transfert d’un bon m3 de gravats et les rampings incessants dans le tube ?

On prévoit de revenir élargir le passage et analyser plus lucidement la suite à donner à l’entreprise. A suivre …